dimanche 21 juin 2009

Daguin Arthur: Généalogie des Daguin et des Girard

ARTHUR DAGUIN


Le baron de l’Horme a réalisé la généalogie de bon nombre de ses contemporains. Parmi ceux qu’il a oubliés, alors qu’ils étaient membres des mêmes sociétés savantes, un érudit local : Arthur DAGUIN.

BIOGRAPHIE ET TRAVAUX D’ARTHUR DAGUIN

Claude Arthur DAGUIN[1]ème au concours d’entrée ; école qu’il quittera, en raison d’une grave maladie, en 1873 après deux années d’études. Arthur Daguin qui avait été sensibilisé à la culture des plantes et des animaux, par son grand père paternel, et aux recherches sur les temps passés et les vestiges, par son aïeul maternel, se tourne alors vers des travaux botaniques, zoologiques et historiques qui lui assureront une grande notoriété. Ceux ci seront publiés dans diverses revues d’envergure nationale ou locale. Son œuvre manuscrite est immense : 50 volumes in-folio. Ses publications sont consacrées à l’héraldique, la généalogie, la faune et la flore, mais aussi à l’agriculture, le droit et la coutellerie, sans oublier la Haute Marne dont l’essai bibliographique ci après donne un aperçu de l’étendue de ses champs de compétences : naît le 31 janvier 1849 à Nogent en Bassigny dans le foyer de Jean Baptiste Daguin, marchand coutelier, et de Valérie Rose Girard. Après un cursus primaire à Nogent, puis au lycée de Chaumont de 1862 à 1867. Il y obtiendra un prix d’honneur de la ville pour ses études historiques en 1866. Monté à Paris, Arthur Daguin se prépare seul au baccalauréat es sciences qu’il obtiendra en 1868. Il fait mathématiques spéciales, puis intègre l’Ecole des Mines où il est reçu 3

* Armorial des villes, communautés et corporations anciennes et actuelles du département de la Haute-Marne, précédé d'une étude historique sur ces sortes d'armoiries et de la procédure que les villes doivent suivre pour renouvellement ou concession d'armoiries, par A. Daguin,... Chaumont : impr. de Cavaniol, 1897. Numéro spécial des Annales de la Société d'histoire, d'archéologie et des beaux-arts de Chaumont.

* Le Département de la Haute-Marne, géographie physique, historique, administrative et économique... dictionnaire des communes, par Paul Champion,... avec la collaboration de A. Daguin,... Notions de géologie et de botanique par L.-A. Girardot,... Paris : G. Guérin, 1889

* Le Lycée de Chaumont, par Arthur Daguin,... Chaumont : impr. de Cavaniol, 1894

* Bibliographie nogentaise, par Arthur Daguin,... Arcis-sur-Aube : L. Frémont, 1878

* Le Ninvau, par Arthur Daguin,... Nogent : Mme Mongin, 1878

* Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne) et son canton. Itinéraire descriptif sous forme de lettres adressées de 1893 à 1900 à M. Henry Cavaniol,... par Daguin (Claude Arthur),... Bordeaux, impr. J. Bière ; Nogent, Albert Marchal, 1936.

* Nogent et la coutellerie dans la Haute-Marne, Nogent: Mme Mongin, 1878

* Notes sur Nogent-Haute-Marne... Paris : H. Menu, 1877

* Notes sur Nogent (Hte-Marne), examen critique de quelques opinions émises sur l'histoire de cette ville, par Arthur Daguin,... Paris : impr. de F. Malteste, 1876

* Les Prussiens à Nogent-en-Bassigny en 1870, d'après les journaux étrangers de l'époque. Chaumont : impr. de Cavaniol, 1897

* Les Prussiens à Nogent (Haute-Marne) en 1870, par Arthur Daguin,... Nogent : Mme Mongin, 1877

* Girard, Stanislas : Campagne de 1813-1814. Journal de marche d'un garde d'honneur, Stanislas Girard, de Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne), recueilli et mis en ordre... par Arthur Daguin,... Paris, impr. de P. Dupont, 1920.

* Les Evêques de Langres. Etude épigraphique, sigillographique et héraldique. Langres : au musée, (s.d.) Extrait des ″Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres″. Tome III

* L'Imprimerie et la librairie dans la Haute-Marne et dans l'ancien diocèse de Langres, par deux membres correspondants de la Société historique et archéologique de Langres. (C.-A. Daguin et le Frère Asclépiade.) Paris : H. Champion, 1883 Extrait du ″Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres″

* Notice sur les collections et ouvrages de M. Arthur Daguin Arcis-sur-Aube : L. Frémont, 1884

* Un nouveau roi de rats, roi de souris toutefois, à Langres, en 1584, par Cl.-Arthur Daguin,... Chaumont, impr. de Andriot frères, 1935.

* Avis d'un électeur, 1848-1849 Pièce en patois de Langres (Haute-Marne), par Arthur Daguin Chaumont : imp. de Cavaniol, (s.d.) Extrait du journal ″L'Union de la Haute Marne″. (21 octobre 1885.)

* Les Dictons, proverbes, sobriquets concernant le département de la Haute-Marne, ses communes et ses habitants, par Arthur Daguin,... Langres : A. Lorrette, 1893

* Faune de la Haute-marne. Les Poissons, par Arthur Daguin,... et Charles Bardies,... Paris : Klincksieck, 1892

* Faune populaire de la Haute-Marne, ou Dictionnaire de noms locaux usités dans le département pour désigner les animaux, par Arthur Daguin,... Paris : les fils d'É. Deyrolle, 1905. Extrait du ″Bulletin de la Société des sciences naturelles de la Haute-Marne″

* Flore de la Haute-Marne, par MM. L. Aubriot,... et A. Daguin,... avec une carte des principaux terrains de la Haute-Marne dressée par M. Ern. Royer,... Saint-Dizier : impr. de Henriot et Godard, 1885 également publié dans ″Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier″. Tome III. Année 1884.

* Les Aquariums d'appartement, par Ch. Bardies et A.-C. Daguin Chaumont : impr. de Cavaniol, 1892

* La Pisciculture à l'école pratique d'agriculture de Saint-Bon (Haute-Marne), par A. Daguin et Ch. Bardies,... Chaumont : impr. de Cavaniol, 1892

* Les Poissons de la Haute-Marne. Une espèce nouvelle en France, le ″Coregonus clupeoides″ Lac., par A. Daguin et Ch. Bardies,... Paris : P. Klincksieck, 1892

* M. Lescuyer de Saint Dizier, et ses travaux scientifiques. Paris : H. Menu, 1879

* Généalogie de la famille Petit-de-Lavaux Paris : H. Menu, 1878. Extrait de la ″Revue de Champagne et de Brie″

* Généalogie des anciens seigneurs de Nogent et de leur descendance, par le P. Vignier, publiée et annotée par Arthur Daguin. 2e édition Arcis-sur-Aube : L. Frémont,

Est-ce par prétention ou pour passer à la postérité qu’Arthur Daguin a publié certains éléments autobiographiques ?

* Daguin (Claude-Arthur), homme de lettres, né à Nogent (Haute-Marne) le 31 janvier 1849 Paris. Impr. de C. Laroche et fils (s. d.).

* Travaux et titres de M. Daguin (Claude-Arthur) Vierzon, impr. de L. Jaillet 1894.

Il publie également sous le pseudonyme de Delatheuratte (ou de Latheuratte) comme par exemple :

* A propos du projet de loi Moreau. Lettres sur les armoiries, les particules et la noblesse, par A.-D. Delatheuratte, (C.-A. Daguin,)... et Ch. Bardies,... précédées d'une lettre de M. Émile Moreau,... Paris. E. Dentu, 1891

Claude Arthur Daguin a aussi beaucoup écrit sur les différents types de mariages dans les colonies et protectorats français (annamite, cambodgien et musulman). Tous ces travaux lui ont valu de nombreuses décorations : Chevalier de la Légion d’Honneur[2], du Dragon d’Annam, de l’Ordre royal du Cambodge, mais aussi Officier de l’Instruction publique, du Mérite Agricole et du Nichan-Iftikhar. Il avait par ailleurs reçu les médailles de 1870-71 et des combattants pour avoir servi dans le 53ème régiment de marche, pendant la guerre de 1870, dont il sortit sergent[3]. On lui avait également remis la médaille d’Honneur, celle de la Mutualité, et Claude Arthur Daguin avait aussi été lauréat de l’Académie Nationale d’Agriculture etc….

On connaît moins Arthur Daguin comme éditeur, et pourtant il se faisait céder les droits à publication de certains travaux pour lesquels il réalisera des tirés à part à diffusion restreinte ; comme par exemple l’Inventaire sommaire des sceaux originaux des archives de la Haute-Marne, rédigé par l’archiviste du Loir et Cher M.P. de Fleury, publié par la Revue nobiliaire historique et biographique en 1873, puis l’année suivante sous forme de tiré à part par notre nogentais. Il en sera de même avec la notice nécrologique sur François Jules Barotte du Dr Reverchon dont il éditera à part 10 exemplaires en 1878 alors qu’elle avait été initialement publiée dans la Revue de Champagne et de Brie.

A partir de la fin des années 1870, Arthur Daguin fit de nombreux dons, en argent ou en nature, à divers organismes publics haut marnais:

Archives départementales

* La « bibliothèque Daguin » qui comprend 996 articles ou 1050 brochures, tracts, ouvrages et autres documents du XIXème siècle y a été donnée en 1883 et fut reliée à ses frais de manière à former des tomes de 500 à 550 pages. Il en publie d’ailleurs le répertoire qui est à la disposition des lecteurs : Bibliographie haute-marnaise. Catalogue d'ouvrages et de pièces concernant le département de la Haute-Marne, offerts à la bibliothèque départementale Barotte, par Arthur Daguin,... Paris : H. Champion, 1883. Il est aussi consultable sur poste informatique.

* Le « fonds Daguin » (7J 1 à 84), légué par testament aux Archives départementales y est entré en août 1946, soit deux ans après son décès. Il est composé de documents imprimés et manuscrits classés en deux parties :

- Géographie, flore et faune, puis histoire de la Haute-Marne ;

- Histoire de Nogent et de son canton.

Les documents conservés dépassent néanmoins ce cadre strict puisqu’on y trouve également des notes concernant la géologie, l’agriculture, la météorologie, l’héraldique[4], le folklore, l’instruction, la démographie, mais aussi intéressant l’abbaye de Poulangy. En salle de lecture, un répertoire dactylographié sert d’inventaire.

Ecole normale de la Haute Marne

* Collection minéralogique en 160 flacons et 500 spécimens

Musée de Saint Dizier

* Herbier en 26 volumes de 3000 plantes dont 1300 de Haute Marne.

Musée scolaire de Nogent

* Collections minéralogique, paléontologique…soit 5 à 6000 articles.

Bibliothèques

Bibliothèque de Chaumont : 150 volumes ;

Bibliothèque de Saint Dizier : 200 livres ;

Bibliothèques de Nogent le Haut, Nogent le Bas et pédagogique: plusieurs centaines d’ouvrages (au moins 700 volumes).

Dès l’âge de 12 ans Arthur Daguin avait attrapé le virus de la collectionnite, ainsi celle des coléoptères avait-elle été commencée en mai 1861, puis l’année suivante les plantes mais également son premier registre des recueils historiques qui comprennent 30.000 pages manuscrites. Il entame aussi sa collection d’ouvrages historiques en achetant le Jolibois, qui sera la pierre angulaire de sa bibliothèque et la base de ses nombreux travaux.

Membre honoraire de nombreuses sociétés de bienfaisance : Société de Secours Mutuels de Nogent et du XVIème arrondissement de Paris, de Sauveteurs, du Prêt gratuit à Paris… Il crée la Société philanthropique ″La Haute-Marne ″ destinée à secourir en argent et en nature les haute-marnais[5] résidant dans la capitale, auxquels il trouvait aussi du travail avant de les rapatrier dans leur département d’origine[6] ; il en sera le vice président de 1886 à 1888….

Il adhèrera aux Mémoires et aux Bulletins de la Société Historique et Archéologique de Langres dès 1877 puis y reviendra à partir de 1935 en fondant un prix quadriennal destiné à récompenser une monographie de canton haut marnais, sur le même type que son travail sur celui de Nogent. Abonné aux principaux journaux du département, il était également membre de la Société des Lettres de Saint Dizier, de la Revue de Champagne et de Brie, et d’autres périodiques ou sociétés savantes ne concernant pas spécialement la Haute-Marne, comme par exemple la SPA de Paris, ou celle contre l’abus du Tabac ou encore l’Accademia araldico-genealogica italiana….

Arthur Daguin terminera sa carrière professionnelle comme juge de paix dans différentes villes: Lignières en 1890, Vierzon en 1892, Aix en Provence en 1893-1894, Toulon en 1895, puis Reims, et Lille de 1896 à 1909. Il ne résidera finalement jamais en Haute Marne où il ne revenait que ponctuellement pendant ses vacances et décèdera le 27/02/1944 à Astaffort (47) Il avait épousé Rose Hermine Rivenez.

BRANCHE AGNATIQUE : LES DAGUIN F°1490/5

Bien que le baron de l’Horme ait étudié différentes branches de cette famille, l’ascendance d’Arthur Daguin ne s’y rattache pas alors que leur lieu d’origine est proche de celui de leurs homonymes langrois. Cette parenté reste donc à trouver.

1) Jean DAGUIN[7]

11) Nicolas DAGUIN épouse le 20/01/1671 à Poinson les Nogent Marie MOUSSU fille de François Moussu et de Claire Raby

111) Jean DAGUIN laboureur, décédé le 07/03/1753 à Is en Bassigny, épouse le 09/01/1695 à Poinson les Nogent Jeanne DURENE (DURNE) qui y décédera le 24 juillet 1725.

1111) Jean DAGUIN, laboureur, né le 13/11/1695 à Poinson les Nogent, décédé le 26/08/1772 à Is en Bassigny, y épouse le 22/01/1726 Françoise BESANCON née le 09/11/1699 à Is en Bassigny et décédée au même lieu le 12/03/1784, fille d’Etienne Besançon et Jeanne Voillequin

dont :

11111) Joseph DAGUIN né le 13/01/1727 à Is en Bassigny où il épouse le 17/11/1755 Marie REMY fille de Jean Rémy et d’Anne Barbier. Qui suit.

11112) Nicolas DAGUIN né vers 1731, épouse le 14/03/1759 à Langres paroisse Saint Pierre Saint Paul Claudette SECRET née vers 1731 fille de François Secret et de Françoise Lefoulle de Vitteaux.

Dont :

111121) Marie DAGUIN née à Is en Bassigny vers 1769 morte le 12/02/1845 à Langres Saint Gilles épouse le 08/11/1789 à Is en Bassigny Félix GIRARD, fils de Joachim Girard[8] et d’Anne Thévenot

111122) Françoise DAGUIN née vers 1764 à Is en Bassigny, morte à Langres le 01/06/1846, épouse de Symphorien CAILLET.

11113) Nicolas DAGUIN, marchand, épouse le 02/05/1768 à Is en Bassigny Catherine GIRARD fille de Jean Girard[9] et de Gabrielle Monginot.

11114) Blaise DAGUIN épouse le 14/11/1768 à Sarrey Marie ROSE, fille de Simon Rose et de Françoise MARCHAL

11115) Jean DAGUIN épouse le 30/04/1770 à Is en Bassigny Jeanne CHARBEY fille de Joachim Charbey et de Françoise Barbier.

1112) Léger DAGUIN épouse le 25/05/1726 à Poinson les Nogent Marie TESTEVUIDE fille de Jean Testevuide et Françoise Grappinet.

11121) Anne DAGUIN épouse le 15/04/1765 à Poinson les Nogent Simon DEVAUX, fils de Simon Devaux et de Marie Dauvet.

1113) Jeanne DAGUIN épouse le 21/06/1724 à Poinson les Nogent Jean MOUSSU fils de Guillaume Moussu et Pierrette Vauthier

1114) Jeanne DAGUIN épouse le 10/11/1732 à Poinson les Nogent François RACLOT fils de Pierre Raclot et Anne Michaut

1115) Marie DAGUIN épouse le 06/02/1730 à Sarrey Jean LESSERTEUR laboureur.

11111) Joseph DAGUIN né le 13/01/1727 à Is en Bassigny, y épouse le 17/11/1755 Marie REMY fille de Jean Rémy et d’Anne Barbier.

Dont :

111111) Blaise DAGUIN, marchand coutelier, né vers 1759 à Is en Bassigny, décède à Nogent le 17/06/1833, y épouse le 21/02/1786 Jeanne SIVRY née vers 1765 morte le 14/02/1837 à Nogent, fille d’Etienne Sivry et d’Elisabeth Grapinet.

Dont

1111111) Claude DAGUIN né le 18/12/1787 à Nogent, épouse à Langres le 21/04/1813 Justine Geneviève BOUDEVILLE qui suit

1111112) Anne Adélaïde DAGUIN naît à Nogent le 16 frimaire an XI, épouse le 12/09/1825 à Nogent François BOULANGER.

1111113) Marie Catherine Adèle DAGUIN née à Nogent le 11 brumaire an XIII, y décède le 01/05/1837.

1111114) Elisabeth DAGUIN née le 29/12/1786 épouse le 18/08/1812 à Nogent Pierre MARESCHAL[10] marchand épicier né à Breuvannes le 28/05/1786, fils de Pierre Marie Mareschal et de Marie Magdeleine Reine. Elle décède le 24/12/1874.

1111115) Marie DAGUIN née le 05/08/1789 à Nogent épouse le 30/11/1812 Louis François Abel HUIN boulanger né le 23/03/1791 à Langres, fils de feu Jean Baptiste Huin et de Claudette Ageron.

1111116) Jeanne DAGUIN née le 07/04/1797 à Nogent épouse le 17/11/1817 à Nogent Jean Baptiste Théodore PETIT, percepteur, né à Suzennecourt le 30/01/1790 de Joseph Petit et Pierrette Evrard

1111117) Elisabeth Rosalie DAGUIN née le 22/03/1799 à Nogent de 10/07/1820 Victor Antoine GUICHENOT coutelier né le 31/03/1799 de Jean François Guichenot et Marie Anne Martin. Elle décède le 17/12/1888.

1111118) Marie DAGUIN née vers 1791, morte à Langres le 30/07/1818, épouse Louis Abel DAGUIN.

111112) Marie DAGUIN, née le 10/09/1756 à Is en Bassigny, décédée le 02/08/1828, y épouse le 22/01/1776 François PARISEL fils de Joseph Parisel et de Marie Hurelle

1111111) Claude DAGUIN né le 18/12/1787, mort le 02/10/1876. Marchand coutelier, il épouse le 21/04/1813 à Langres Justine Geneviève BOUDEVILLE née à Langres vers 1793 décédée le 11/12/1860 à Nogent, fille de Nicolas Boudeville et de Marie Anne Forgeot.

Dont :

11111111) Jean Baptiste DAGUIN, né le 09/06/1817 à Nogent, y meurt le 31/10/1858, marchand coutelier, épouse le 19/03/1848 à Nogent Valérie Rose GIRARD

Dont :

111111111) Claude Arthur DAGUIN naît le 31/01/1849 à Nogent

111111112) Lucy Marguerite DAGUIN née le 08/10/1851 à Nogent.

11111112) Anne Louise DAGUIN née le 22/10/1820 à Nogent, y meurt le 23/03/1878. Elle épouse Etienne PLUMEREL, pharmacien.

11111113) Constance DAGUIN, née le 29/09/1815 à Nogent

BRANCHE MATERNELLE : LES GIRARD DE NOGENT[11] F°1744

Le baron de l’Horme cite différents personnages de cette famille sans toutefois établir de filiation entre eux alors qu’il possédait la plupart des renseignements nécessaires.

1) Julien GIRARD procureur du roi en la prévôté de Nogent. Il épouse Nicole GUICHARD dont :

11) Philippe GIRARD est le fils aîné, il vint au jour le 05/11/1673 et fut baptisé sous le prénom de Simon, conseiller du roi, procureur fiscal au bailliage de Clefmont, puis en la gruerie de Nogent à partir du 13/04/1704 en remplacement de Claude Vauthier. Il meurt à Nogent le 26/05/1745. Il y avait épousé le 28/04/1699 Catherine SERQUEIL fille de Pierre Serqueil et d’Anne Millot.

D’après le manuscrit Genuyt, repris par le baron de l’Horme F°1744, ils ont eu 8 enfants, dont

111) Pierre GIRARD, marchand, qui épouse à Chalindrey le 22/10/1748 Marguerite HALLE

Dont au moins quatre enfants :

1111) Bon Pierre GIRARD meurt le 20/12/1820. Marchand épicier à Nogent le Haut premier officier municipal, et premier suppléant du juge de paix. Il se marie le 23/01/1780 avec Anne MARESCHAL née vers 1753 (lettre de recédo à Maulain).

Dont :

11111) Julien Jean Baptiste GIRARD, naît le 10/04/1785. => Branche A

11112) Julien Bienvenu GIRARD, né le 20/05/1796, chirurgien. => Branche B

11113) Frédéric GIRARD né vers 1787, meurt célibataire le 22/05/1847 à Nogent. Il était marchand cirier.

11114) Stanislas GIRARD naît le 04/09/1790. => Branche C

11115) Hector GIRARD né vers 1785 mort le 20/03/1848 à Nogent, horloger. Il épouse Anne PETITOT qui décédera le 27/04/1823.

dont

111151) Catherine Fanny GIRARD née le 16/01/1823, épouse le 22/07/1844 Charles Victor BRENEL, clerc d’huissier, fils de feu Nicolas Brenel et Simone Plique.

111152) Lucrèce Clémentine GIRARD, née le 14/04/1814 épouse le 04/01/1836 Joseph GARNIER fils de Eléosippe Garnier et de Françoise Séraphine Durand.

111153) Ferdinand GIRARD, né le 20/08/1819 marchand coutelier à Langres. Il épouse le 07/09/1846 à Nogent Nicole Joséphine COLIN, née en 1823 fille de René Colin et de Marie Reine Flogny.

1112) Marie Anne GIRARD, née vers 1751, décédée le 15/05/1831. elle épouse le 29/04/1793 à Nogent François BABELON, chirurgien, fils de François Babelon[12] et Claudette Cauchon.

1113) Claire GIRARD, née le 10/11/1754 morte le 19/02/1838, épouse le 29/01/1780 Denis François SIMONNOT notaire royal maire de Chevannes (89), fils de Charles Simonnot et de Madeleine Petitjean de Chaumont.

1114) Nicole GIRARD qui épouse le 21/01/1778 Joseph Pierre PERRIN notaire royal, fils d’Alexis Perrin et de Marguerite Brocard

Branche A

11111) Julien Jean Baptiste GIRARD, naît à Nogent le 10/04/1785 et y meurt le 17/02/1875. Il se marie vers 1813 avec Marie Reine Catherine CHARLES, née le 09/09/1784 à Choiseul morte le 17/08/1865, fille de Jean Charles et d’Elisabeth Royer. Sergent major de la garde nationale active mobile sous Napoléon Ier, capitaine commandant la garde nationale sous Louis Philippe, médaillé de Saine Hélène (1858) pour services militaires rendus à Ostende (1809-1810), adjoint au maire de Nogent (1845-1861), administrateur du bureau de bienfaisance …. Il est négociant en coutellerie.

dont

111111) Charles Alexandre GIRARD, né le 11/03/1816, deviendra fabricant et négociant en coutellerie. C’est à ce titre qu’il obtient une mention honorable à l’exposition de 1855 dans la catégorie couteaux et tranchets et une médaille d’argent en 1867. Il crée en 1861 l’usine du Vivier, ancien moulin sur la Traire à Nogent, et « applique les meilleures méthodes à la fabrication de la grosse coutellerie[13] », ce qui lui permet d’exporter ses produits en Angleterre. Il s’intéressait également à l’horticulture et à l’agriculture. Sa santé s’étant altérée avec l’âge, il cède alors sa maison à ses enfants, et meurt le 21/08/1893. Il avait épousé le 15/10/1843 à Nogent Catherine Philalie MEUSY née en 1823 fille de Bénigne Meusy et de Marie Véchambre[14].

dont

1111111) Julien René GIRARD naît le 23/03/1846, fabricant de coutellerie à Paris, épouse Marie Thérèse Jeanne ROL, dont :

11111111) Philolie Isabelle Yvonne GIRARD, née le 09/06/1876, morte à Mirecourt (88) le 24/12/1954.

1111112) Catherine Hélène GIRARD née le 14/09/1847, épouse le 25/09/1872 Pierre Prosper Justin MERCIER, né le 03/01/1831 à Praslay, de Nicolas Mercier et de Jeanne Mielle.

1111113) Fernand Abel GIRARD, né le 01/05/1850 mort le 13/06/1851.

1111114) Camille Jean Baptiste GIRARD né le 07/07/1855, meurt célibataire le 25/06/1885 ; propriétaire.

1111115) Alice Julienne GIRARD née le 26/01/1859 morte le 22/03/1859.

111112) Marie Julienne GIRARD née le 21/04/1814 épouse le 10/03/1839 Hugues Hyppolite CHAMPONNOIS négociant, fils de François Champonnois et de Philippine Dimey

111113) Camille GIRARD née le 14/09/1819, épouse le 08/09/1844 Ferdinand MERMILLIOD marchand coutelier originaire de Châtellerault, qui a fait breveter une machine à façonner les manches de couteaux sur le principe de celles qui étaient utilisées dans les fabriques d’armes de sa ville natale.

111114) Valérie Rose GIRARD née le 18/02/1825 à Nogent, y meurt le 20/04/1872, épouse le 19/03/1848 Jean Baptiste DAGUIN, marchand coutelier né le 09/06/1817, de Claude Daguin et Justine Geneviève Boudeville. Dernière des quatre enfants de la famille, elle se consacra presque exclusivement aux autres par le biais d’actions de charité. Elle s’occupa tout d’abord d’une de ses voisines, pauvre vieille dont elle se fit l’ange gardien, puis s’éloigna temporairement de sa famille pour s’occuper des cholériques lors de l’épidémie de 1864. Elle adopte alors une fille, puis fonde une société de dames qui venaient travailler chez elle un après midi par semaine pour coudre des vêtements destinés aux pauvres, puis s’occupe des victimes nogentaises de la guerre de 1870. Elle a eu deux enfants, dont :

1111141) Claude Arthur DAGUIN né le 31/01/1849 décède le 27/02/1944 à Astaffort (47) époux de Rose Hermine RIVENEZ.

Branche B

11112) Julien Bienvenu GIRARD, naît le 20/05/1796 et meurt le 25/11/1858 à Nogent, étudiant en médecine à Paris en 1814, chirurgien en 1823 puis docteur en médecine. Il épouse 20/05/1822 Marie Hortense HENRYOT née le 12 messidor an X de Charles Nicolas Henryot et de Anne Marie Pétronille Tresse

Dont :

111121) Marie Reine GIRARD née le 16/01/1823 à Nogent.

111122) Arthur Alexandre GIRARD née le 04/08/1824 à Nogent

111123) Marie Charlotte GIRARD née le 05/04/1826 à Nogent, épouse le 18/03/1846 Claude Hector MARESCHAL[15] marchand coutelier, fils de feu Pierre Mareschal et de Elisabeth Daguin.

111124) Caroline GIRARD naît le 09/10/1829 à Nogent et y épouse le 15/04/1849 Jean Stanislas GEOFFROY, né en 1814 à Montigny le Roi, juge de paix, fils de Charles Geoffroy et de Anne Cresson

Branche C

11114) Stanislas GIRARD naît le 04/09/1790 à Nogent[16] et y décède le 14/02/1848. Ayant été épargné par la conscription en 1809, il est alors appelé en 1813 pour faire partie des 10000 gardes d’honneur. Espérant se faire oublier, il part en voyage pour Lyon et Genève ; mais à peine arrivé à Lyon il apprend que son frère Julien, qui doit se marier le mois suivant, est inscrit sur les rôles. Finalement Stanislas GIRARD se rend à Chaumont et prend la place de son aîné. Il fait ainsi partie des 53 gardes d’honneur de la Haute Marne. Si la solde est élevée (1,25 F par jour), l’équipement est à sa charge (1600 F), et c’est la raison pour laquelle les gardes étaient choisis parmi les bourgeois. Après douze mois de service il deviendra sous lieutenant avec une solde annuelle de 2400F. Il a séjourné successivement à Metz, Thionville, Mayence, Francfort Gotha, Leipzig où il participa à la fameuse bataille, puis Bitche, Chalons Tours, Rambouillet à la chute de Napoléon, et enfin rentre à Nogent le 1er juin 1815. Il épouse alors Félicité Geneviève CHEVALLIER, née vers 1798, et s’installe comme marchand de fer puis en coutellerie avant de fonder une banque.

dont :

111141) Jules GIRARD naît le 14/02/1822 à Nogent et meurt le 09/05/1891 Langres. Après des études au collège de la ville épiscopale, puis à Louis le Grand à Paris, il intègre l’école Centrale dont il sortira en 1841 Ingénieur civil des arts et manufactures. Tout d’abord directeur d’usines métallurgiques[17]er adjoint de Langres à la fin du second Empire, il y épouse le 15/8/1853 Anne Elise GARNIER, née à Langres le 29/1/1829 et morte le 11/12/1885 dans la même ville, fille de Louis Hippolyte Garnier et de Marguerite Juliette Dutailly. (1841-1851) il deviendra finalement architecte à Langres à partir de 1853. On lui doit un certain nombre de réalisations en tant qu’Architecte départemental: adductions d’eau, fontaines publiques, maisons particulières, écoles, usines, presbytères et les églises de Clefmont, Choilley, Courcelles, Hortes, Marcilly, Rangecourt, Rouvres, St Loup, Vivey... Conseiller municipal puis 1

dont :

1111411) Louis GIRARD enlevé à 26 ans après de brillantes études à l’école des Beaux Arts

1111412) Julien GIRARD, pharmacien militaire puis industriel, né à Langres vers 1858 mort dans sa propriété du Cher le 23/12/1928.

111142) Julien Marcellin GIRARD né le 26/10/1823 à Nogent. Il reprendra les rênes de la banque crée par son père, mais la guerre de 1870[18]mettra à mal ses affaires. Des spéculations malheureuses et la défaillance de deux gros clients, celles de Charles Berthier et Cie à Paris et de la fabrique de machines à coudre Ch. Kuhlmann à Strasbourg, entraîneront sa chute. La faillite sera entérinée le 23/02/1874 par le Tribunal de Commerce de Chaumont. Complètement ruiné, Marcellin GIRARD part alors à Paris, mais la Justice le rattrape et le conduit à la Santé où il sera emprisonné pour fraude en août 1876. Finalement le Tribunal de Commerce admet, dans son rapport du 22/08/1877, que la famille Girard avait eu « une conduite des plus régulière » dans la gestion de sa banque[19], mais laisse à sa charge un trou final de 1.374.578,78 francs soit 4.674.000,00 euros actualisés une fois tous les actifs vendus[20]. Il avait épousé Antoinette Anaïs BOSSU née vers 1828 qui lui donnera trois enfants :

1111421) Julie Amélie GIRARD née le 17/08/1849

1111422) Léonie Félicité GIRARD née le 28/02/1852

1111423) Abel Emile GIRARD né le 20/02/1858.

111143) Frédéric Abel GIRARD né le 29/12/1832 Nogent mort le 24/03/1900 à Troyes. Il fit ses humanités au collège de Langres puis sur les bancs de la faculté de Paris. Il y soutiendra une thèse de droit en 1857[21], puis rentrera en Haute Marne pour travailler comme clerc dans des études notariales de Langres puis de Chaumont avant de revenir s’installer comme notaire à Nogent de septembre 1862 à avril 1873. Entraîné dans le désastre bancaire de son frère Marcellin[22] il quitte sa ville natale, quelques années plus tard, pour Dienville (10) où il occupera les fonctions de 1er clerc dans une étude notariale. En 1890 il se retirera définitivement à Troyes (10). Il avait rassemblé un certain nombre de documents sur l’histoire de Nogent dont le manuscrit[23] a servi de base au travail d’Arthur Daguin, ainsi qu’à quelques publications dans des revues d’histoire locale. Il épouse le 14/10/1863 Virginie Lucille PALEY, née le 20/02/1842, fille de François Bazile Paley et de Victorine Angélique Simonnot.

Dont :

1111431) Paul Jules Stanislas GIRARD né le 09/09/1864 à Nogent, mort le 08/08/1957 à Dienville (10)

1111432) Claire Félicité née le 09/07/1866

Didier DESNOUVAUX

Sources:

Archives départementales de Haute Marne (ADHM) 32REV302 : Daguin. Journal de marche d’un garde d’honneur Stanislas Girard.

ADHM Barotte 1025 : V Meunier. Mareschal-Girard et la coutellerie de Nogent. Paris 1861.

ADHM Couvret. Guide des archives de la Haute Marne. Chaumont 1980

ADHM Répertoire Daguin. Bibliographie haute-marnaise. Catalogue d'ouvrages et de pièces concernant le département de la Haute-Marne, offerts à la bibliothèque départementale Barotte. Paris : H. Champion, 1883

ADHM Daguin 995 : Daguin. Notice sur les collections et ouvrages de M. Arthur Daguin Arcis-sur-Aube: L.Frémont, 1884

ADHM Daguin. Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne) et son canton. Itinéraire descriptif sous forme de lettres adressées de 1893 à 1900 à M. Henry Cavaniol Nogent, Albert Marchal, 1936.

Daguin 955 : Daguin Claude Arthur homme de lettres né à Nogent (Haute Marne). Laroche et fils sd (ap 1885)

Daguin 995 : V*** (Vay) Notice sur M.A. Daguin de Nogent. Paris 1883

Daguin 995 : V*** Notice sur Mme Daguin (Valérie Rose Girard). L Frémont. Arcis sur Aube 1884

ADHM 7J45 ; 7J46 ; 158M1 à 158M3 ; 1E353/8 à 1E353/17; GF 420; 6U60

Généalogies du baron de l’Horme : Notices Daguin et Girard

Bulletins de la Société Historique et Archéologique de Langres numéros 145 à 147.

Tables de mariages du Centre Généalogique de Haute Marne

Site Internet de la Bibliothèque François Mitterrand



[1] Cette généalogie porte essentiellement sur le XIXème siècle laissant ainsi aux personnes intéressées la possibilité de finaliser ces recherches. Elle complète utilement les travaux du baron de l’Horme que tout bon généalogiste haut marnais doit avoir dans sa bibliothèque. Il n’a pas été trouvé de portrait d’Arthur Daguin aux Archives départementales. Un appel est lancé aux généalogistes qui pourraient en fournir un exemplaire pour la base de données du CG52.

[2] On ne trouve toutefois pas trace de son nom dans les fichiers détenus tant aux Archives départementales que nationales, alors qu’il dit avoir été décoré en 1896 à Rambervillers (88). Sa notice nécrologique parue dans le bulletin de la SHAL en 1946 ne fait pas non plus mention de cette décoration qui pourrait lui avoir été attribuée en raison des ses fonctions de Juge de paix.

[3] Exempté de service comme soutien de famille le 15 août 1870, il s’engage le 25 août suivant au 53ème régiment de marche.

[4] Les Archives départementales ont publié l’armorial Daguin en 2004 sous la conduite de Philippe Palasi.

[5] Cette erreur est un clin d’œil à Arthur Daguin qui estimait que « Haute » était invariable et que l’on devait appeler les habitants de son département natal des Haute-Marnais. Il explique sa position dans sa Notice sur les collections et ouvrages de M. Arthur Daguin Arcis-sur-Aube : L. Frémont, 1884

[6] Articles 1 à 3 des statuts.

[7] La numérotation descendante employée, qui ne respecte pas l’ordre des naissances, est destinée à rendre le texte plus lisible. En gras, elle fait ressortir la lignée agnatique d’Arthur Daguin.

[8] Cette famille Girard semble n’avoir aucune parenté proche avec la branche maternelle d’Arthur Daguin.

[9] Aucun apparentement n’a été trouvé avec la branche maternelle d’Arthur Daguin.

[10] Ce couple aura au moins un enfant : Claude Hector MARESCHAL qui épousera en 1846 Marie Charlotte GIRARD de la branche maternelle d’Arthur Daguin

[11] Tous les actes sont réputés avoir été passés à Nogent, sauf mention contraire.

[12] La généalogie Babelon a été étudiée par l’auteur de ces lignes dans leurs ancêtres étaient haut marnais. Cet ouvrage est toujours disponible auprès du Centre Généalogique de Haute Marne.

[13] Savouret. La coutellerie nogentaise au XIXème siècle. Guéniot 1983.

[14] La généalogie Véchambre a été étudiée en 1993 par Didier Desnouvaux dans le numéro 5 de Racines Haut Marnaises.

[15] Claude Hector Mareschal-Girard est à l’origine de la notoriété de la coutellerie de Nogent. Il obtiendra une médaille d’or à l’exposition industrielle de 1855. Il dirige depuis 1830 environ la maison Mareschal Girard, fondée par son père vers 1790, et qui emploie 34 ouvriers.

[16] Parrain : Simon Basile Mareschal son oncle, colonel de la garde nationale de Récourt. Né le 14 juin 1767, à Maulain, décédé le 25 janvier 1848, à Donnemarie. Il épouse le 12 septembre 1791 Anne Causard, née le 4 juillet 1771, à Noyers, décédée en 1860. L’ascendance Causard a été publiée par Daniel Adt dans Leurs ancêtres étaient haut marnais.

Marraine: Anne Moussu épouse de Jean Baptiste Mareschal maire de Maulain Ce dernier est né le 24 novembre 1729, à Fortfillière près d’Avrecourt, et était juge de paix à Maulain.

[17] Il sera successivement directeur des Fonderies et Hauts Fourneaux de Joinville, appartenant aux Capitain, puis de celles de Bussy et de Doulaincourt.

[18] La banque Girard fera des billets de nécessité en 1870. Bibliothèque Daguin 685

[19] Le Tribunal de Commerce avait alors comme Président le banquier chaumontais Charles Alexandre Donnot, conseiller général du canton de Saint Blin et futur sénateur, mais qui fera aussi faillite quelques années plus tard y perdant sa crédibilité et sa Légion d’Honneur. Son portrait avait été dressé en 1883 par le journaliste Aurélien Scholl et republié annoté, ainsi que sa généalogie, dans racines Haut Marnaises n° 47 de 2003.

[20] Il avait engouffré les disponibilités de ses frères, de sa femme et de ses enfants, de ses parents, ainsi que de quelques cousins parmi lesquels Arthur Daguin qui y a perdu l’équivalent de 24.000,00 euros. Parmi tous les créanciers, on trouve l’ensemble du réseau familial, de Marcelin Girard, qui formait le noyau dur de la banque.

[21] Bibliothèque Daguin 401. De probationibus. De liberali causa. Des actes de l’état civil. Paris Mourgues 1857

[22] Il y perd environ 99.100,00 F (337.000,00€ actuels), et son frère Jules plus de 60.400,00 F (205.000,00€)

[23] Notes historiques et archéologiques sur Nogent en Bassigny. Travail non publié.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire