mardi 29 décembre 2015

Le général Marie Joseph Raoul Barthélemy, langrois de naissance


Marie-Joseph-Raoul-Léon BARTHELEMY naît le 15 janvier 1867 à Langres dans le foyer de Marie Charles Paul Barthélemy et de Marie Mélanie Bonnaire ; le père étant capitaine au 68ème de ligne en garnison à Langres.
Très tôt Marie Joseph Raoul Léon Barthélemy décide de suivre le chemin de son père. Il s’engage à l’âge de 19 ans et intègre l’école militaire de Saint-Cyr dont il sort sous-lieutenant le 1er octobre 1888. Barthélémy est de la même promotion que le général Mangin. Il est alors affecté au 69ème régiment d’infanterie dont il sortira lieutenant pour passer au 29ème régiment d’infanterie en 1894. L’année suivante, Barthélémy devient instructeur à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Capitaine en 1898,il intègre l’école supérieure de guerre en 1900. Passé à l’état-major de l’armée d’occupation de la Tunisie, il y sera décoré de l’Ordre du Nicham Iftikar, puis rentrera en France occuper les mêmes fonctions au sein des services de renseignement. Placé hors cadre en 1905, Barthélémy est réintégré deux ans plus tard au 54ème régiment d’infanterie, puis à l’état-major de l’armée de terre. Chef de bataillon en 1908, il reçoit successivement divers commandements aux 34ème puis 87ème d’infanterie avant de rejoindre à nouveau les services de renseignements de l’état-major. Promu lieutenant-colonel en 1913, Barthélémy commande le 118ème régiment d’infanterie puis la 308ème brigade en 1915.   
Le 8 juin 1916, Barthélémy est nommé général de brigade à titre temporaire. Il devient alors commandant de la 27ème division d'infanterie. Devenu général de brigade à titre définitif l’année suivante le général Barthélémy rejoint le groupe d'armées du Centre comme chef d'état-major avant de rejoindre celui des Forces Françaises en Italie. Cette même année 1917, en Italie, il est fait commandeur de l'Ordre royal des Saints Maurice et Lazare.  Revenu en France début 1918, il rejoint le  groupe d'armées de réserve toujours comme chef d'état-major. Il reçoit alors le commandement de la 29ème division d'infanterie avant d’être mis à la disposition du maréchal Foch en 1919, puis à celle du général Nollet en Allemagne. Barthélémy est nommé général de division en 1923.  Il prend alors successivement les commandements de la 37ème division d’infanterie, puis du 30ème corps d'armée. Barthélémy est mis en réserve en 1929. Il est alors Grand Officier de la Légion d’Honneur et Croix de Guerre 14-18. Le général Marie Joseph Barthélemy décède le 23 février 1951 à Broons (22).
 
Sources:
http://www.saint-cyr.org/fichiers/promotions-eteintes/1886-1888-71e-promotion-de-chalons.pdf
Etat Civil de Langres

 
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samedi 14 février 2015

La Haute-Marne dans la guerre 1939-1945

Quand le département était coupé en deux par la ligne de démarcation...

1939-1945, deux dates qui sont inscrites dans la mémoire collective comme étant celles du conflit le plus meurtrier de l’histoire mondiale, et d’un des plus grands génocides de l’humanité.
De par sa position géographique, le département de la Haute-Marne, en partie zone interdite où le retour des réfugiés ne pouvait se faire est destinée à devenir une zone de peuplement allemand, tandis que l’autre moitié se transformait en territoire de stationnement des troupes germaniques depuis l’armistice du 22 juin 1940. Département frontière, celui-ci n’en subit pas moins les exactions de l’occupant ; département industriel, ses richesses prennent le chemin de l’Allemagne ; département agricole, il pourvoit à l’approvisionnement de ses nombreux régiments étrangers. Mais dans cet esprit rural, malgré la privation, germe un mot : résistance. Celle-ci prendra différentes formes, depuis le premier acte réalisé par un soldat allemand quelques heures à peine après que l’armistice de 1940 ne soit annoncée, jusqu’à la libération totale du territoire, en passant par le plus grand sabotage de toute la seconde guerre mondiale perpétré par d’intrépides combattants de l’ombre, sans oublier le sacrifice de dizaines d’individus, pour que dès septembre 1944 le mot liberté puisse retrouver toute sa signification dans les villages reconquis un à un grâce aux armées alliées.
Pour que personne n’oublie cette terrible période de notre histoire, et ses différents protagonistes, plusieurs membres du Club Mémoires 52, Marie-Claude Simonnet, Didier Desnouvaux, et Lionel Fontaine, son président, relatent les combats de 1940, l’exode, la vie quotidienne des habitants et leurs souffrances, la mise sous tutelle allemande et la collaboration, l’appropriation des biens des israélites et le fonctionnement de l’économie locale, le marché noir et les réquisitions, le STO et l’organisation Todt, la déportation des juifs,  la résistance et la libération, etc.    Aidés en cela par des documents publics désormais librement consultables, d’archives privées et de récits collectés par le Club Mémoires 52,  leur travail est agrémenté de nombreux témoignages de personnes ayant vécu cette époque.  

Qu’ils s’appellent Charles de Gaulle, Maurice Géminel, Raoul Laurent, Emmanuel de Grouchy, Hélène Descharmes, Jacques Vernier, René Viry, Philip von Boeselager, Walter Farmer, etc., qu’ils soient Français, Allemands ou Américains, qu’ils aient été enfants, Jocistes, requis, STO ou déportés, fusillés, combattants, partisans ou FFI, membre des Jedburgh ou simplement habitants, tous apportèrent involontairement leur pierre à ce qui est à ce jour le seul ouvrage couvrant intégralement l’histoire de la seconde guerre mondiale dans ce département.

En vente 26,00 euros dans toutes les librairies du département à partir de la mi février 2015.
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