vendredi 2 août 2013

Un travail de timbré

Engelhardt, forgeron et philatéliste Le 10 juin 1875 à Saint-Dizier, Guillaume Gustave Rudolphe ENGELHARDT journalier, épouse Marie Elisabeth BECKAER de Chamouilley.
L'époux, de nationalité allemande est né le 5 août 1848 à Hanovre, de Jean Guillaume Engelhardt, secrétaire, et de feu Marie Catherine Willemine Kaye, sa mère décédée depuis 1852.
L'épouse est quand à elle haut-marnaise puisqu'elle est née le 3 octobre 1837 à Chamouilley, de Antoine Beckaer et de Madeleine Guillaumet. Elle perdra sa nationalité française de par son mariage avec un allemand.

Cette nationalité française, Guillaume Gustave Rudolphe Engelhardt l'obtiendra quelques années plus tard par naturalisation. Le couple demeurait rue du collège. Sans enfant, et son épouse décédée, Guillaume Gustave Rudolphe Engelhardt consacre son temps libre à la philatélie.  Il exécute un véritable travail d'artiste en collant sur une assiette une multitude de morceaux de timbres choisis avec minutie pour réaliser cette composition patriotique qui montre son attachement à la république française.
Ce travail d'artiste a probablement été présenté à l'exposition universelle de 1900. Engelhardt décèdera à Saint-Dizier le 14 janvier 1906.

Sources: Archives de Haute-Marne Etat civil de Saint-Dizier

dimanche 3 mars 2013

Le trompettiste Félix Conrad


Un haut marnais qui a du souffle

Félix Conrad est né le 76 avril 7892 à Chamarandes (52), de Pierre Conrad et de Marie-Anne Wurtz. Le 12 septembre 1911, il souscrit un engagement d'une durée de trois ans comme trompette au 26' régiment de dragons de Dijon (21). Après l'armistice de 1918, Félix Conrad reste dans l'armée et participe à de nombreux concours hippiques et de fanfares. Le jour de la signature du traité de paix, le 28 juin 1919, Félix Conrad occupe alors les fonctions de trompette-major  dans le 26' régiment de dragons est de service dans la cour du Château de Versailles. Ayant refusé la proposition d'avancement au grade d'adjudant dans l'aviation, Félix Conrad décide de poursuivre sa carrière militaire dans la fanfare du régiment de cavalerie de la légion de la Garde républicaine de Paris.
Il a laissé un récit sur la grande guerre conservé au SHD.

Sources: 14-18 le magazine de la grande guerre n°19.