dimanche 4 octobre 2009

Le piston ne date pas d'aujourd'hui ...

... et cela ne marche pas à chaque fois, même quand on est recommandé par un député !


Transcription d'une lettre autographe de Pierre Mougeotte de Vignes à Duportail , ministre de la guerre datée de Paris le 26 septembre 1791 dans laquelle il demande un poste de capitaine d'infanterie ou de cavalerie pour son frère. Lettre qui a été contresignée par Pierre Antoine Laloy futur conventionnel, Claude Joseph Drevon élu à la Convention, Martin Gombert, Louis Guyardin conventionnel, Jean Antoine Huot de Goncourt et Jean Baptiste Thévenot, tous des haut-marnais notoirement connus:

"15 septembre 1791 Mougeotte des Essarts A Monsieur Duportail ministre de la guerre
Le sieur Claude Hiacinthe Mougeotte des Essarts commandant de la garde nationale d'Humberville, district de Bourmont, département de la Haute Marne, à l'honneur de vous représenter qu'en l'année 1774 il a été reçu dans les gardes du corps de sa majesté où il a servi jusqu'au moment de sa réforme opérée par Monsieur de Saint Germain.
Cette réduction inopinée dans un corps ou il avait déjà servi depuis deux ans en qualité de surnuméraire devant éloigner le moment de son activité, le Sieur Mougeotte des Essarts demanda son congé absolu dans la vue de se prouver plus promptement un état qui mit un terme aux sacrifices que sa famille avait faite et il entra dans la compagnie des gendarmes écossais ou il était déterminé à rester jusqu'à ce qu'il ait obtenu son avancement d'ans l'armée, lorsque sur la fin de l'année 1780, deux de ses proches parents, MM de Curel capitaine au corps du génie et de Rouyer capitaine d'artillerie a régiment d'Auxonne ses oncles et beau frère, lui firent envisager la perspective très prochaine d'un sort plus avantageux d'après les promesses qui venaient de leur être faites par Monsieur le maréchal de Broglie.
Séduit par ces espérances, le sieur Mougeotte des Essarts donna sa démission qui fut acceptée et l'année suivante s'écoula sans qu'on lui ait obtenu son remplacement dans les troupes de ligne.
Depuis ce temps le sieur Mougeotte des Essarts n'a cessé de solliciter, mais obligé d'employer des agents intermédiaires, il a été continuellement oublié parce qu'il a été servi avec insouciance par ceux qui avaient du crédit, et toujours infructueusement par ceux qui n'avaient pas un avis direct.
Ces obstacles n'existent plus; tous les citoyens peuvent faire entendre leur réclamation, ils sont appelés individuellement à servir l'Etat selon leur valeur et leur capacité, lorsqu'il y ont consacré leur vie entière et qu'ils y ont été préparés par une heureuse éducation et le ministre citoyen qui prépare la régénération de l'armée a montré son attachement à ces principes et le déni d'affaires ? jusqu'au souvenir des anciennes injustices.
Plein de confiance dans son équité et son intégrité, le sieur Mougeotte des Essarts s'empresse de lui faire parvenir sa réclamation et il demande  d'être compris dans le nombre des capitaines d'infanterie ou de cavalerie dont la liste sera incessamment mise sous les yeux de sa majesté.
Né pour le service, accoutumé au service, le sieur Mougeotte des Essarts qui n'as âgé que de 34 ans, sait plus que jamais la nécessité impérieuse d'y consacrer sa vie depuis que la révolution lui a fait essuyer et à sa famille des pertes considérables; sa conduite son honnêteté et son patriotisme sont suffisamment attestées par les marques de confiance dont il a été honoré par ses concitoyens électeurs de 1789, il a été appelé aux mêmes fonctions lors de la formation faite au mois de juin 1790 des corps administratifs; nommé dès le mois d'août 1789 commandant de la garde nationale du lieu de son domicile, il a été député pour son district à la fédération nationale, il en a commandé le détachement; voilà ses titres et son espoir est dans vote justice et votre intégrité.
Signé Mougeotte de Vignes, député à l'assemblée Nationale, pour le sieur Mougeotte des Essarts son frère.

Les soussignés députés du département de la Haute-Marne à l'assemblée nationale certifient qu'il est à leur connaissance que le sieur Claude Hiacinthe Mougeotte des Essarts a constamment fait le service de la garde nationale en qualité de commandant de celle d'Humberville; district de Bourmont, département de la Haute Marne depuis sa formation, qu'ils l'ont vu en cette qualité député de son district à la fédération générale du 14 juillet 1790. Les soussignés prennent le plus vif intérêt à la demande du sieur Mougeotte des Essarts dont ils connaissent le zèle et les talents. A Paris le 26 septembre 1791
Signé Laloy. Drevon. Huot Goncourt. Gombert. Guyardin . Thévenot."


Cette requête restera lettre morte car Mougeotte des Essarts n'obtiendra jamais le poste convoité. Mais voyons voir qui étaient tous ces députés signataires ?


Claude Hyacinthe Mougeotte des Essarts (29 mars 1757 - ) épouse une Mollerat mais le couple n'aura pas d'enfant. Il est avant 1789 garde du corps pendant 5 ans, gendarme 6 ans, puis conservateur des bois, chasses et pêches et adjoint au procureur fiscal de la baronnie de Lafauche. La révolution le fait commandant de la garde nationale d'Humberville et assesseur au juge de paix, puis il préside l'administration municipale du canton de Saint-Blin et devient maire d'Humberville.


Pierre Mougeotte de Vignes
Procureur du roi au bailliage et siège présidial de Chaumont depuis 1779, Pierre Mougeotte de Vignes fut élu député du Tiers Etat pour ce bailliage, le 27 mars 1789 avec 930 voix sur 942. Il était né à Vignes, le 7 janvier 1755, de Jean-Maximilien-Pierre Mougeotte, écuyer, lieutenant de la connétablie et maréchaussée de France, seigneur de Vignes, et de Pétronille de Curel. Il avait un frère, qui se fit nommer Mougeotte des Essarts, et une soeur, Marthe-Emilie, née le 24 février 1759, qui épousa, le 15 décembre 1777, le chevalier Claude-Hubert de Rouyer. Le 3 juin 1783, il se maria avec Alexandrine-Anne Boullenger, fille de Claude-Louis, lieutenant criminel au bailliage et siège présidial de Chaumont, et de Marie-Jeanne Maquet. Ils eurent deux garçons morts en bas âge en 1784 et en 1789, et une fille : Alexandrine-Emilie-Pétronille (née le 26 avril 1792) qui mourra le 18 mars 1818, un an après son mariage avec Claude-Joseph Cherrier, sous-préfet de Neufchâteau. A l'Assemblée, il vota avec la majorité. Revenu en Haute-Marne, il poursuivit une carrière judiciaire et politique locale qui fut brisée par son élection, lors des Cent-Jours, à la Chambre des Représentants, où il aurait déclaré : « Jamais Louis XVIII ne périra que de ma main. » Il se retira alors auprès de son frère, à Humberville, où il mourut le 22 novembre 1816.



Pierre-Antoine Laloy (16 janvier 1749 - Chaumont 5 mars 1846) qui sera membre de l'Assemblée législative, de la Convention, du Conseil des Cinq-Cents et du Conseil des Anciens.


Joseph-Claude Drevon
Avocat exerçant à Langres, Joseph-Claude Drevon fut élu député du Tiers état pour le bailliage de Langres au premier tour de scrutin par l'assemblée du 3 novembre 1789, siégeant sans distinction d'ordres, en remplacement de François-Charles Henryot, démissionnaire. Il fut admis à siéger le 13 novembre. Quoique né à Lyon, le 29 septembre 1747, d'André, qui y avait épousé une cousine, Marguerite Drevon, Joseph-Claude était issu d'une ancienne famille langroise : son grand-père paternel, Jean-Baptiste, était libraire à Langres, où il mourra en 1755 et où il avait épousé Anne Diderot (1689-1756), lointaine cousine du philosophe (l'ancêtre commun était Antoine Diderot qui vécut de 1596 à 1664). Le 4 août 1772, Joseph-Claude Drevon épousa à Langres Marguerite Sanrey, fille de Philibert, commerçant en huiles à Voisines, et d'Anne Viney ; elle mourra à Langres le 22 octobre 1811, âgée de 58 ans. Ils eurent 4 enfants : Nicolas-Philibert (1773-1859) qui sera inspecteur de l'Enregistrement et des Domaines à Langres ; Pierre-Louis (1775-1848), conseiller général en 1808 ; Philibert-Joseph, décédé à l'âge de un mois en 1779 ; Marie-Anne-Marguerite-Joséphine (1785-1866). Franc-maçon depuis 1781, il approuva en 1789 les idées nouvelles ; le 9 août 1790, il prit la parole au sein de la Constituante pour défendre les attributions du ministère public dans l'organisation judiciaire. Elu maire de Langres le 15 novembre 1791, il refusa le poste de député à la Convention en 1792, mais siégea en 1799 au Conseil des Cinq-Cents où il appuya le coup d'État de Brumaire. Il fut ensuite président du tribunal civil de Langres du 5 juin 1800 à son décès, le 14 novembre 1823.


Martin Gombert
Notaire de 1772 à 1786, Martin Gombert exploitait des terres qu'il possédait à Mareilles lorsqu'il remplaça, le 23 décembre 1789, Jean-Baptiste Morel, démissionnaire de son mandat de député du Tiers état du bailliage de Chaumont. Il avait été élu suppléant le 28 mars, en raison de l'absence de Jean-Baptiste Morel, par 850 voix sur 889. Il était né à Chaumont, le 29 mars 1749, de Jean-Baptiste, marchand de bois, et de Marguerite Légevin, issue d'une famille d'épiciers ; ses parents s'étaient mariés à Chaumont, le 10 juin 1748 ; sa mère mourut à 28 ans, le 30 mai 1754 après avoir donné le jour à un autre fils, Jean-Baptiste, le 15 avril 1751. Les registres paroissiaux indiquent le décès, le 6 février 1754, d'une fille de ce couple prénommée Jeanne et «âgée de 2 ans ». Je n'ai pas trouvé d'acte de naissance, à Chaumont, de cette fillette : peut-être s'agit-il d'une erreur pour Jean-Baptiste (dans l'acte, « Jeanne » est écrit avec une encre plus pâle et, si « âgée » est au féminin, « décédé » est au masculin !). Quoi qu'il en soit, Jean-Baptiste Gombert, le père, se remarie dès le 10 décembre 1754 avec Marie Brotte. Martin aura deux demi-soeurs : Barbe, née le 2 octobre 1755 et Marie, née le 23 avril 1757, qui épousera en 1785 François Godinet, juré-priseur, vendeur de biens meubles, et qui, grâce à de nombreux trafics lors des ventes des biens nationaux, acquerra l'une des plus grosses fortunes du département. Les affaires de Martin Gombert marchaient moins bien que celles de son beau-frère : obligé de revendre sa charge de notaire en 1786, sans aucun bénéfice, il se retire à Mareilles pour cultiver les biens de son beau-père, Pierre Gattrez, marchand de bois et de clous, époux de Marie Delyon, et dont il avait épousé la fille, Marie, le 20 juillet 1773 à Mareilles. De ce mariage sont nés à Chaumont : Marguerite (née le 30 mai 1774), Philippe (né le 22 septembre 1776) et Philippe-Martin (né le 14 décembre 1780). Jouant en général un rôle effacé à l'Assemblée, il fut cependant remarqué car il prit position contre les émigrés dès le 11 juin 1791. Revenu en Haute-Marne, il occupera plusieurs fonctions d'administrateur, dont celle de président du district de Chaumont, jusqu'à la réaction thermidorienne qui le poussera à retourner cultiver ses terres avec son gendre, Pierre-Nicolas Godet. Il mourra à Chaumont, le 9 avril 1808.


Louis Guyardin
Lieutenant particulier au bailliage de Langres, depuis le 12 février 1783, après avoir été avocat en Parlement, Louis Guyardin fut élu député suppléant de ce bailliage, après deux tours de scrutin, par l'assemblée convoquée sans distinction d'ordres, le 3 novembre 1789. Il remplaça le cardinal de La Luzerne, démissionnaire. Il était né à Dommarien, le 21 janvier 1758, de maître Jean-Baptiste Guiardain, chirurgien juré et de demoiselle Barbe Gallois, qui s'étaient mariés à Dommarien le 24 février 1756. Leur acte de mariage nous apprend que l'époux était fils de feu Denis Guiardin, chirurgien à Langres, et de Jeanne Aubry, neveu de Simon Guiardin, notaire au comté de Montsaulgeon, et frère de Simon Guiardin, capitaine résidant à Langres; l'épouse, âgée de 29 ans, était fille de Louis Gallois, procureur fiscal en la justice de Dommarien et de feue Anne Perriquet, nièce de François Perriquet, curé de Percey-le-Petit et de Pierre-Bénigne Perriquet, procureur fiscal en la justice de Montigny-sur-Vingeanne, soeur de Claude Gallois, conseiller du Roy élu en l'élection de la ville de Langres et de Pierre-Bénigne Gallois, notaire royal à Montigny-sur-Vingeanne. Louis eut deux frères : un anonyme, né et mort le 17 décembre 1756 et Simon-Nicolas, né le 3 avril 1760, et une soeur, Barbe-Nicole (2 février 1759-4 février 1759). Louis Guyardin épousa le 6 octobre 1783 Marie-Henriette Le Clerc de Vodonne, fille d'Etienne-Pierre, chevalier d'honneur aux bureau des finances et chambre des domaines de Paris, et de Marie Françoise Pulchérie Andrieu de Tornay. Jolibois note qu'il « vota toujours avec le parti le plus avancé de l'Assemblée ». Député à la Convention en 1792, il y vota la mort du Roi en affirmant : «Il répugne à ma raison de pardonner au chef, lorsque j'ai condamné les complices.» Après avoir été député de l'Ardèche au Conseil des Cinq-Cents, il devint président du tribunal criminel de la Haute-Marne, puis conseiller à la Cour de Dijon ; mais, frappé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il se retira en Suisse. Baptenstein, dans sa Petite biographie conventionnelle publiée à Paris en 1816 écrit : « On assure qu'il vient de mourir en Allemagne, où il allait chercher un asile ». En fait, il était mort à Fribourg, en Suisse, le 14 avril 1816.


Jean-Antoine Huot de Goncourt
Avocat à Bourmont, Jean-Antoine Huot, seigneur du fief de Goncourt, réussit, le 24 août 1789, à se faire admettre comme membre de l'Assemblée nationale, à titre supplémentaire, en tant que représentant du Bassigny Barrois pour le Tiers état. Il était né à Bourmont, le 16 avril 1753, d'Antoine Huot, qui fut avocat, notaire, procureur, et de Marie-Catherine Huvet qui était née vers 1733 de Nicolas et d'Elisabeth Diez. Antoine Huot mourra le 20 décembre 1809 ; de son mariage avec Marie-Catherine Huvet, célébré le 11 avril 1752, il eut, outre Jean-Antoine : Nicolas (né le 24 mai 1755, mort à 5 ans) ; Marie-Anne-Claire (née le 23 mars 1757), mariée le 5 août 1776 à l'avocat Melchior Febvrel ; Jacques-Antoine (né le 30 avril 1759), avocat, qui épousera à Maisoncelles, le 7 février 1785 Françoise-Ursule de Wichanges ; Jean-Baptiste (né le 20 janvier 1762) ; Thérèse-Sébastienne (née le 23 janvier 1765) qui se mariera le 23 septembre 1793 avec Antoine François Baudel de Létang ; Marie-Catherine (née le 4 octobre 1767). Jean-Antoine Huot épousa vers 1780 Marguerite-Rosé Diez, née le 18 novembre 1758 à Breuvannes, de François Diez, avocat, et de Marguerite-Rosé Aubert. Elle était soeur de Jean-Baptiste, avocat à Bourmont, et d'Elisabeth-Bathilde, épouse d'un sous-inspecteur des Eaux-et-Forêts, François-Joseph Henrys des Noizet. Ils eurent trois enfants: Marguerite-Rosé (née le 28 juin 1781) ; Pierre-Antoine-Victor (29 juin 1783 - 12 juillet 1857) qui épousera Virginie Henrys et sera député des Vosges ; Marc-Pierre (né le 28 juin 1787), marié à Annette Cécile Guérin dont il aura deux fils qui deviendront célèbres : Edmond et Jules. A l'Assemblée, il parviendra à obtenir la création du district de Bourmont, élément constitutif du département de la Haute-Marne. Il sera élu le 23 mai 1791 secrétaire de l'Assemblée nationale sous le nom de « Huot-Goncourt », la particule, récente dans le nom de sa famille, n'étant plus très à la mode. Son mandat terminé, Jean-Antoine Huot (de) Goncourt redevint avocat à Bourmont et fut conseiller général de la Haute-Marne avant d'être magistrat de la Sûreté impériale à Neufchâteau, où il mourut le 18 septembre 1832.


Jean-Baptiste Thévenot de Maroise
Avocat au Parlement de Paris de 1760 à 1774, puis lieutenant général civil, criminel et de police au bailliage de la duché-pairie de Langres, Jean-Baptiste Thévenot de Maroise fut élu député du Tiers état de ce bailliage le 29 mars 1789 au premier tour de scrutin. Il était né à Coiffy-la-Ville (actuellement Coiffy-le-Bas) le 27 décembre 1737, de Jean-Baptiste Thévenot, seigneur de Maroise, avocat en Parlement, procureur en la prévôté royale de Coiffy, et d'Elisabeth Atthalin, fille de Claude, procureur fiscal et notaire, et de Marguerite Parisot. Ses parents moururent à Langres, respectivement le 19 mars 1769 et le 25 juillet 1775 ; il était petit-fils d'Etienne Thévenot, seigneur de Maroise, maître chirurgien, et d'Agnès Barthélémy, fille de Pierre, avocat. Les frères et soeurs de Jean-Baptiste étaient nés et souvent morts à Coiffy-la-Ville : Jeanne-Marie (née le 26 novembre 1721) ; Claude-François (13 novembre 1722 - Vesoul 23 juillet 1797) qui deviendra, sous le nom de Thévenot de Saulles, avocat général du conseil supérieur à Orléans ; Marguerite-Pierrette (24 juillet 1724 - 14 août 1724) ; Jean-François (9 janvier 1726 - Langres 10 septembre 1783), futur avocat sous le nom de Thévenot de La Pommeraye ; Anne (11 avril 1727 - Langres 28 octobre 1795) ; Jeanne-Marguerite (20 août 1728 - 18 janvier 1730) ; Cécile (née le 25 avril 1730) ; Jeanne-Françoise (9 octobre 1731 - 8 janvier 1755) ; Marie-Agnès (3 février 1733 - Langres 31 mai 1800) ; Jeanne-Gabrielle (5 novembre 1736 - 7 mars 1737) ; Marie-Gabrielle (23 mars 1740 - 1er décembre 1761). Jean-Baptiste Thévenot de Maroise épousa à Langres, le 27 avril 1773, Charlotte Rivot de Bazeuil, née à Langres, le 5 février 1754, de Marie-Antoine-Bernard-Claude Rivot de Bazeuil, qui sera maire de Langres en 1779, et de Madeleine Delecey de Récourt. Ils divorcèrent le 15 avril 1798, après avoir donné naissance, à Langres, à César-Guillaume- Antoine (26 septembre 1774 - Coiffy-le-Bas 17 janvier 1866), futur docteur en médecine, Jean-Baptiste-François (né le 19 mai 1775), officier tué au combat en 1807, Antoine (9 avril 1778 - 5 novembre 1785), Pauline-Geneviève-Marie (15 mai 1780 - Coiffy-le-Bas 6 septembre 1854), Madeleine-Elisabeth-Marie (13 février 1783 - 2 avril 1784), Frédéric-Auguste-Louis (né le 19 janvier 1785), Elisabeth-Marie-Constance (6 août 1788 - 21 août 1788) et Louis-Charles-Philippe (28 juillet 1789-29 mai 1811). Il accomplira un nouveau mandat politique en devenant conseiller général sous l'Empire, et mourra à Coiffy-le-Bas le 17 septembre 1811.

Didier Desnouvaux 


2 commentaires:

  1. C'était déjà pour un poste à la Défense !

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  2. Mougeotte des Essarts meurt à Neufchateau,le 21-2-1831 à 75 ans

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